Les merveilles de la Terre des Origines
Le village lacustre
Un village authentique
Ces pubs authentiques et naïves (mais efficaces dans la communication), sur les cases de la cité lacustre de la Lagune, vous emmènent tout droit en Afrique de l’Ouest francophone.
On pourrait être au Bénin, dans la célèbre cité lacustre de Ganvié, mais aussi au Sénégal, au Mali, en Côte-d’Ivoire, au Burkina Faso, partout où des camions peinturlurés d’incantations, comme Yala Yana S’en Fout La Mort, embarquent le poisson que les pêcheurs ont ramené dans leurs filets.
Surchargés de marchandises à racler la terre rouge, on se demande comment ils roulent. Et parfois comment l’Afrique, elle-même, fonctionne ! Et pourtant, il y a une vie fabuleuse et une activité économique importante dans les marchés du commerce dit « informel », comme dans ces cités lacustres qui n’ont d’équivalent qu’en Asie.
Il cache dans ses cases, toutes différentes, des trésors d’art populaire et d’artisanat africain authentique. C’est un vrai village. Une coiffeuse africaine vous pose des tresses dans son salon, la case du pêcheur vous attend avec ses filets qui sèchent à l’extérieur, celle du marchand de volailles présente les « poulets cyclistes » africains si typiques, celle du chaman recèle de mystérieux objets du culte vaudou…
Il y a même une case-école où les Petits Futés, les écoliers qui viennent en stage à Pairi Daiza, peuvent apprendre des tas de choses sur le monde d’un village lacustre.
Le village Temberma
Bienvenue à Warengo
Vous êtes à Warengo, un vrai village de l’ethnie Tamberma, situé dans une belle vallée piquetée de baobabs géants, au Nord du Togo, le long de la frontière du Bénin voisin. Vous y voyez deux grandes maisons qui ont l’air de petits châteaux-forts, avec leurs greniers en forme de tourelles et leurs hauts murs. Ces cases Tamberma ont une architecture unique.
Chez les Tamberma (appelés Somba au Bénin voisin, mais c’est le même peuple), chaque jeune homme se mariant doit se construire sa maison traditionnelle, aidé en cela par tout le village. Un endroit adéquat, approuvé par les esprits, est déterminé et la construction commence, qui va durer deux mois. Les murs sont en banco, un mélange de terre, de gravier, de glaise et d’eau qui est façonné en gros boudins superposés, renforcé de poteaux, avec une grande dalle formant la toiture des volumes du rez-de-chaussée. Il n’y a qu’une seule entrée, assez étroite, qui protège des dangers extérieurs. À l’intérieur, il fait sombre : c’est la demeure des esprits, c’est là qu’on fait les sacrifices, c’est aussi là que vivent les personnes âgées de la famille et… qu’on rentre les animaux pour la nuit.
À mi-hauteur, une pièce servant de « cuisine » et à l’étage, auquel on accède par une rampe et des échelles en Y, la grande dalle où vivent les parents et leurs enfants. Ils dorment, quand il pleut ou que souffle l’harmattan, ce vent froid, dans des chambres exiguës comme des cellules et dont l’entrée est si étroite qu’on doit y entrer à reculons. C’est aussi depuis cette dalle qu’on accède aux greniers dans lesquels sont stockées les céréales, à l’abri du climat et des rongeurs.
Le Mersus Emergo
Avez-vous déjà pris un lunch sur un bateau ? C’est possible, et c’est à Pairi Daiza. Le Mersus emergo est un ancien baleinier, venu jeter l’ancre dans la lagune orientale, pour tenter de se faire pardonner ses crimes : le massacre des grands cétacés. C’est là-bas que vous pouvez admirer les reptiles et amphibiens, accueillis par la Pairi Daiza Foundation.