Le Bec-en-sabot

  • Nom : Bec-en-sabot
  • Nom latin : Balaeniceps rex
  • Origine : Afrique centrale, dans les lacs et marais à l’Est
  • Statut IUCN : Vulnérable
  • Cites : Annexe II

Le Bec-en-sabot

Avec ses petits yeux ronds et son air vaguement ironique quand il vous observe fixement, totalement immobile, ce grand oiseau échassier, de couleur gris-perle, est plutôt apparenté aux hérons et aux pélicans qu’aux cigognes dont il a pourtant la silhouette. C’est son bec qui est surtout remarquable : en forme de sabot de 25 cm de long sur 10 de large, d’où son nom local si évocateur : « abou marqoub », le père du soulier !

Il est si farouche que les savants européens ne l’ont découvert qu’en 1850, à l’occasion des expéditions dans les immenses zones marécageuses de l’Afrique, aux sources du Nil. Vivant en zone humide, il se nourrit de poissons mais aussi de serpents, de grenouilles, de jeunes varans ou crocodiles qu’il avale tout rond en draguant la vase avec son curieux bec.

C’est un animal qu’on voit rarement en captivité : Pairi Daiza a été le premier parc au monde à avoir obtenu, en 2008, l’éclosion de deux gros oisillons gris : Abou et Marqoub.

Les Becs-en-sabots du Nil sont visibles à Pairi Daiza de mi-mai jusque septembre.