Le Monde du Cap Austral a tout pour nous surprendre et nous émerveiller. C’est loin, l’Océanie, très loin… Ne faut-il pas, escales comprises, plus d’une vingtaine d’heures d’avion entre Paris et Sydney ? La démocratisation des voyages aidant, nous sommes maintenant assez nombreux à voyager à travers l’Amérique, l’Asie et l’Afrique, il n’en va pas encore de même pour ce continent du bout du monde, certes le plus petit par sa superficie, mais aussi le moins connu du grand public. Et comme c’est le cas pour les autres Mondes de Pairi Daiza, il y a réellement matière à découverte !

Basculons dans une autre dimension, suivons le guide pour un voyage hors du commun, un parcours initiatique qui passe, notamment, par Ayers Rock, Alice Springs, les états du Queensland, de Victoria et celui de la Tasmanie. Admirons aussi le travail des artisans maoris de Nouvelle-Zélande et réjouissons-nous de partir à la découverte de la culture des aborigènes dont les fondements remonteraient à plus de 60.000 ans ! Tout ça, au son de l’étrange et envoûtant « didgeridoo », un instrument lui aussi vieux de plusieurs milliers d’années.

Lors de la formation des continents, l’Océanie a dérivé loin des autres terres de notre planète. Cela explique en grande partie le développement d’un biotope tout a fait spécifique dans cette partie du monde ; la faune et la flore en témoignent à suffisance avec des formats, des couleurs et des caractéristiques qui n’ont rien d’anodin. Dame Nature n’a qu’à bien se tenir avec des températures dans les zones arides de l’Outback australien qui flirtent avec les 50 degrés le jour et -5 la nuit ! Des conditions extrêmes qui ont toutefois permis le développement des Black Boys, plantes à croissance très lente et qui peuvent atteindre une hauteur de trois à quatre mètres. Un « tronc » noir d’où émerge une grosse touffe d’herbes raides et… souples à la fois, voilà à quoi elles ressemblent ces habitantes du désert !

Mais cela n’est rien à côté de ces fougères arborescentes dont les troncs de certaines atteignent un mètre de diamètre. Vous avez dit démesure ? Alors que dire de cette opale géante de 253 kg ! On la découvre à l’entrée d’une cabane qui évoque la ruée vers l’or et les mineurs partis en masse en Australie vers la fin du 19ième siècle.

Du côté de la gent animale, le visiteur du Cap Austral aura également son lot de records avec le casoar à casque, l’un des plus gros oiseaux du monde (70 kilos) et qui peut atteindre 1,80 m de haut, tout comme le grand kangourou… roux qui semble beaucoup apprécier les commodités de Pairi Daiza, en l’occurrence l’herbe verte et le lac tout proche ! Quant au dragon d’eau australien, un très grand lézard de couleur sable, il peut également être repris dans cette catégorie puisqu’il mesure entre 80 et 100 cm de longueur.

Mais venons-en aux mentions spéciales, avec ces véritables ambassadeurs de l’Australie que sont les koalas, marsupiaux délicats qui se nourrissent essentiellement de feuilles d’eucalyptus ou dans une branche de la même famille, les diables de Tasmanie, rarement visibles ailleurs que dans leur pays d’origine. Il y aurait encore tellement de choses à écrire sur ces autres invités de marque que sont l’émeu (un grand oiseau qui est incapable de… voler), le wallaby, petit cousin, au sens propre du terme, du kangourou ou encore la perruche ondulée, très présente dans la grande volière du Cap Austral et l’imposant pélican à lunettes, mais place à la visite, à présent!