Moins de 10.000 individus vivants à l’état sauvage

Classé « en danger » par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN), le panda roux est encore plus gravement menacé d’extinction que le célèbre panda géant. Il en resterait moins de 10.000 dans la nature et leur population continue de baisser.

« Le panda roux est l’unique représentant de sa famille d’un point de vue de la classification scientifique des espèces. Le protéger, c’est donc préserver un fragment de notre biodiversité qu’il est le seul à incarner », explique Catherine Vancsok, directrice scientifique de la Fondation Pairi Daiza.

En protégeant le panda roux, la Fondation œuvre aussi à la protection de la panthère nébuleuse, le chat doré d’Asie, le chat marbré, le tigre du Bengale, le pangolin, le linsang tacheté (menacé localement) ou encore l’ours noir de l’Himalaya, tous présents dans cette région du monde.

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Pourquoi ont-ils besoin de notre aide ?

Les forêts montagneuses de l’Himalaya où vit le panda roux sont détruites par l’agriculture, la sylviculture et la construction de routes, ce qui réduit et fragmente son habitat. L’Est du Népal, à la frontière avec l’Inde, abrite une zone stratégique pour le panda roux car elle relie des habitats protégés et non protégés d'espèces sauvages menacées d'extinction. C’est la région dite du Panchthar-Ilam-Taplejung. Cette région est actuellement fortement dégradée par les activités humaines. Le projet, soutenu par la Fondation Pairi Daiza en collaboration avec Red Panda Network, consiste à restaurer environ 90 hectares de terres au sein de cette région de façon à créer un corridor d’habitat pour les pandas roux et d’autres espèces sauvages partageant le même territoire. Ce territoire est particulièrement important pour le panda roux car il héberge 25% de la population népalaise de l’espèce.

Le bambou, son alimentation principale

Le régime alimentaire du panda roux est composé à 95 % de bambou. Le cycle de vie de ces plantes se termine par une floraison massive suivie d'un dépérissement. Le bambou ne se rétablit pas facilement dans les zones perturbées et devient difficile à trouver dans les forêts fragmentées. Ce projet de réhabilitation implique la plantation d'arbres, l'installation de clôtures et la collaboration avec les communautés locales pour protéger les zones restaurées. C’est un groupe communautaire local qui assurera la gestion et les travaux de restauration. Il sera aussi nécessaire d’engager des autochtones en charge du monitoring des pandas roux. Ces derniers seront nommés Gardiens de la forêt. Cela permettra aux communautés locales de se sentir encore plus responsable de la protection des pandas roux et de leur habitat.

Notre partenaire au Népal

Red Panda Network est devenu un leader mondial dans les efforts visant à sauver les pandas roux et leur habitat.

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